14 juin, lecture de "zoo des chimères" à Grasse : photos
il fallait vraiment en avoir envie et s'y tenir !
l'équipe du "merle blanc" avait décidé de me mettre des bâtons dans les roues jusqu'au bout :
- avion déplacé brusquement du jeudi matin (vol annulé) au soir précédent,
-puis vol annulé pour cause de grève et repoussé au lendemain soir ( me faisant rater à Antibes une conférence sur les littératures de l'imaginaire, à laquelle je devais participer le jeudi soir...),
-puis le jeudi soir, tempête terrible abattant branches et arbustes et les balançant à tout va, y compris sur le tarmac de l'aéroport ; porte d'embarquement longtemps non mentionnée sur les panneaux ( stress, stress...), puis vol annoncé mais repoussé d'une bonne heure, arrivée à 0h30 passées, : ouf, bien contente d'atteindre enfin Nice et que mon hôtel ait gardé ma chambre réservée bien que tout soit complet !
- le vendredi matin, à l'arrêt du bus menant vers Antibes, une grosse heure d'attente : tous les bus qui passaient affichaient complet et zappaient l'arrêt !
renseignement pris, il y avait à la fois grève des trains sur le réseau national et ligne carrément coupée pour plusieurs jours entre Nice et Cannes !
-le bus qui consentit enfin à nous prendre filait comme un voleur sur le chemin, déposait des gens aux arrêts mais ne prenait plus personne, laissant les clients avec bagages désemparés sur le bord du chemin ! jamais vu cela !!!
un chauffeur énervé, nous aboyant après, pressé, pressé alors qu'on l'avait attendu 70 minutes !...
- mais ce n'est pas tout : à 17 heures, Mathieu Coudray et Nathalie Dau venaient me chercher pour m'emmener à Grasse, et là, le "merle blanc" se déchaîna de nouveau ! énorme embouteillage dans toutes les rues de Juan, un bus ayant juste avant décidé d'en télescoper un autre à un rond-point stratégique de la ville... à l'heure de pointe, bien entendu !
Heureusement que j'ai toujours une marge de sécurité, nous sommes arrivés avec 5 mn de retard, mais du coup n'avons pu discuter avant la lecture avec les bibliothécaires qui nous accueillaient... on se rattrapa à la fin !
la lecture : un public clairsemé, mais très attentif, malgré fenêtre ouverte sur une rue piétonne très passante, avec enfants jouant juste à côté sous le porche ;
tout ceci ne facilitait pas le travail pour la lectrice,
mais on s'adapte !
et on lit quand même !
parmi le public, la première adjointe au maire et le dgs des services de la mairie,
ainsi que le directeur de la bibliothèque, que la grève des trains avait empêché
de partir à un congrès à l'autre bout de la France,
une jeune lectrice au premier rang,
après la lecture, des questions posées :
- sur le merveilleux, le fantastique, la fantasy,
et Nathalie Dau, à la fois éditrice et auteur, y répondit,
- sur les illustrations de couvertures,
et Mathieu Coudray répondit à son tour,
très écoutés, eux aussi !
J'ai bien regretté de n'avoir pas eu plus de temps, ensuite, pour parler de la construction de la nouvelle médiathèque de Grasse, pour laquelle j'ai oeuvré qq années et qui me tient à coeur,
ainsi que de celle, -réalisée mais pas encore vue-, de la bibliothèque Maure,
où sont conservés les fonds anciens.
Bpn, ce sera pour une prochaine fois !
Nous avons été finir la soirée en dînant sur le port de Golfe Juan, au milieu des bateaux.
Ch. R.