Christophe Bertrand, le Magnifique
à Christophe le Magnifique
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(carré de quatrains monosyllabiques)
Va où tu veux,
par monts par vaux,
par lacs ou mers.
Te suis en mots.
Trop courts tes ans,
trop schuss ta vie,
trop bref le temps :
trop long ton fil ?
Trop fort ton spleen ?
trop vif ton voeu,
trop vraie ta mort :
trop durs ces maux ?
Va, va au loin,
va, va en paix,
va, va en mer.
Te crie mon deuil.
© Chantal Robillard