"je me souviens du doctor Who, ou the impossible souvenir"... (bis)

Publié le par chantal robillard lectures

  avec le texte pour ceux qui n'aiment pas cliquer sur d'autres liens...

 

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the doctor et son Tardis !

 

 

 

 

 

il se passe tous les jours quelque chose, en ce moment, dans mon actualité !

 

voici le lien vers mon texte, écrit il y a peu, sur la série TV  

the doctor Who


pour le site "les plumes asthmatiques" :

 

http://lesplumesasthmatiques.net/fr/carte-blanche-a-chantal-robillard/

 

 

un "je me souviens", bien sûr ! ça s'imposait...

 

 

 

Je me souviens du DOCTOR WHO,

ou the impossible souvenir

/ CHANTAL ROBILLARD

 

 

 

Je me souviens du Doctor Who, toujours vu en VO ou VOST. Quoi, Docteur Qui ?

 

Je me souviens de n'avoir vu que les trois ou quatre plus récentes saisons, donc avec deux acteurs successifs seulement dans le rôle titre.

 

Je me souviens de ma stupeur en découvrant les Dalek, idiotes machines bardées de punaises chromées et à long pif de moustique, clamant constamment : « Exterminate, exterminate! » d'une voix enrouée de vieux soiffard, au lieu d'agir !

 

Je me souviens d'un épisode vénitien qui avait bien commencé mais sombra ridiculement, à mon goût, avec des sortes de fourmis extraterrestres géantes se noyant dans le Grand Canal.

Sur Venise, on pouvait trouver mieux, bon sang ! Exterminate cet épisode !

 

Je me souviens d'une jolie aventure en forêt, avec des enfants, où les arbres s'animaient, parlaient, partaient en fusée rejoindre une autre galaxie.

 

Je me souviens d'héroïnes aux jupettes courtounettes, pas toujours futées, qui accompagnaient le docteur ; on se demandait si elles étaient ses petites amies ou pas. Dont une à grandes dents et mari mochasson, lequel jouait les faire-valoir et même le centurion romain.

 

Je me souviens des bonhommes de neige à dents de scie mécanique ou de requin tueur. Un bel épisode de Noël dernier, vu alors que la neige recouvrait mon jardin d'un épais tapis menaçant. Brrr...

 

Je me souviens des premières fois où je voyais l'intérieur du Tardis, in french, et de cette étrange impression quand le docteur surexcité en parlait comme d'une femme de caractère, in english ; il est vrai que les bateaux sont de sexe féminin en Angleterre, ce que les sous-titreurs semblent ignorer.

 

Je me souviens de divers épisodes avec la dame lézarde voilée, beau masque vert, intrigante personne revenant sur plusieurs saisons, entourée d'une sorte de pendant des compagnes du docteur (une humaine lui servant à la fois de bonne et d'épouse), et d'un drôle de bonhomme-patate, méchant comme la gale, fier comme un boudin et bête comme ses pieds ( à prononcer avé l'assent provençal, svp, ça me sort tout droit du Crésus de Giono, peuchère!).

 

Je me souviens de River Song et de cette histoire un peu incohérente d' « enfant des Pond », une fille bien plus âgée (forcément, l'actrice n'est plus de première jeunesse) que ses propres parents mais élevée avec eux quand ils étaient enfants (!) ; et d'une prison galactique d'où elle ressortait à loisir : pratique pour les scénaristes ! Bravo les gars.

 

Je me souviens des Wheeping angels, terrifiants anges pleureurs et cependant muets, très bien utilisés dans divers épisodes, assortis de maquillage et de musique d'enfer.

 

Je me souviens d'un épisode énervant, mal fichu, où Hitler était relégué dans un placard, sans qu'on l'entende crier / appeler / tempêter sa garde, et après on n'en parlait plus du tout ! Changement de scénariste en route ? Dommage, il y avait de la matière, là. Un petit effort quand même, les gars ! C'était la fin du contrat, ou quoi ?

 

Je me souviens d'épisodes très réussis avec Churchill et un ciel noir bourré de zeppelins, d'autres ratés avec une Cléopâtre guindée dont on ne savait pas trop quoi faire, et... de l'histoire dans l'histoire que constitue Torchwood.

 

Je me souviens d'avoir été emprunter tout Torchwood à la bibliothèque municipale ! Nettement plus sexy et drôle que la série Dr Who, mais l'idée de départ (poubelles de l'univers, à Cardiff) tourne vite court... Dommage !

 

Je me souviens de « face de bouc », superbe idée d'écriture, magnifique fin pour le beau Jack en question ! Ah, c'est une vraie trouvaille, un régal !

 

Je me souviens d'avoir attendu longtemps que quelque personnage poilu-velu venu d'une autre planète dise une fois au moins : Who qui ? En vain. Mais, encore une fois, je n'ai pas vu les premiers épisodes et celle-là avait peut-être été faite une fois, qui sait ! Oh, qui ?

 

Je me souviens que l'on voit, dans le dernier épisode Who paru « à l'heure où nous mettons sous presse » comme diraient les journalistes, un John Hurt mal rasé, à la belle voix veloutée de dragon merlinesque, « he is me but he is not The doctor »... Evidemment on se demande s'il sera là dans les tournages suivants. Gageons que oui puisque c'est aussi « in a land of myth and a time of magic » que se situent les aventures univers-elles, et multivers-elles du Doctor Who.

 

 

 

 

© Chantal Robillard

 

 

 

 

 

allez, une semaine ou deux de vacances, maintenant, avant d 'attaquer l'Aubrac !

 

 

 

 

 

Ch. R.

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Publié dans textes oulipiens

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